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Steve Paxton (1972-1982): une anthologie

Ce florilège d’articles de Steve Paxton représente les dix premières années de découvertes et de réflexions autour du Contact Improvisation : dix ans de doutes, de joies de danseur et de spectateur, de réprimandes adressées à ses amis et à ses critiques…

Cette traduction est en accès libre ci-dessous. Vous pouvez faire un don à L’œil et la main pour soutenir le travail de l’association ainsi que celui de la revue Contact Quarterly, dont proviennent les articles.

La douceur est-elle un moyen suffisant pour apaiser les ardeurs et pour montrer à l’enseignant comme aux étudiants où trouver un centre calme et équilibré, pour oblitérer le « je » hiérarchique (invitation à la guerre, Atlas contre Hercule) et pour exposer le Nous que nous formons ensemble avec les forces qui nous traversent ? Ou est-ce que ce ne sont que des sensations fortes bas de gamme, ou bien au contraire un lénifiant, une forteresse pour les tendres, une perte de temps dépensé dans la pure orgie des sensations ?

Steve Paxton

Aikido / information in deed (1976)

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Est-ce qu’à différentes portes d’entrée de la perception correspondent différentes perceptions ? Si certaines portes sont ouvertes, les autres sont-elles fermées ? S’il y a un panneau lumineux au-dessus de la porte, qu’est-ce que cela vous apprend sur la porte ? Est-ce qu’on peut entrer par les portes des autres ?

Steve Paxton

Deux fois, à présent (1979)

Contact Quarterly

Le Contact Improvisation est une des premières formes de danse à s’être dotée d’un organe régulier d’écriture, le Contact Quarterly. Et cela fait maintenant plus de quarante ans (la revue est fondée en 1975) que Nancy Stark Smith et Lisa Nelson, ses fondatrices, rassemble les traces des multiples courants d’improvisation, de pratiques somatiques, de danses expérimentales qui traversent le Contact Improvisation.
Cette production littéraire sans précédent dans l’histoire de la danse n’est pas un accident. Elle résonne d’abord avec le projet profondément anarchique qui stimule Steve Paxton et les danseurs avec qui il découvre ce qu’est le Contact Improvisation : le Contact est une oeuvre sans propriétaire (la décision de fonder la revue Contact Quarterly coïncide avec celle de ne pas copyrighter la pratique), c’est une oeuvre à élaborer collectivement. Mais elle est encore l’écho de la conception expérimentale que les premières praticiennes se font de la danse, comprise comme un cadre d’observation du mouvement humain : la communauté des danseuses rassemblée par la revue est donc d’abord une communauté de chercheuses, c’est-à-dire d’individus qui expérimentent et découvrent en partageant l’information avec d’autres.
Steve Paxton n’est pas en reste sur ce désir de partager et d’éclairer par les mots la nature de la pratique. Entre 1972 et 2016, il écrit plus de quatre-vingt-dix articles, publiés dans diverses revues, avec de nombreux interlocuteurs, bien que ce soit souvent face à sa table, dans la ferme du Vermont qu’il habite depuis les années 1970, qu’il formule pour lui-même et pour les autres, les idées qu’il transmet.
Plus d’information sur contactquarterly.com